STILL LIFE ABOUT BUGS, DRIED BUTTERFLIES, FEATHERS AND A BIRD-LIKE BLOODSTAIN











Je n’aborde jamais frontalement le thème de la mort car elle ne fait pas partie de mes préoccupations profondes, à la différence de la souffrance qui semblent remonter en permanence dans mes images pour se faire sentir, même imperceptiblement, même intangiblement (je pense notamment à ma série “Le Lac (aube/épines)”, où la mise en relation dans le cadre de la peau et des épines cruelles peut donner naissance à toutes sortes d’interprétations). Encore une fois ici tout n’est que prétexte à travailler le corps et ses expériences possibles.

Le ton de ces images a été donné d’une part bien sûr par la présence de ces cadavres délicats et friables que sont ceux des insectes, de même que par ces déshabillés d’oiseaux que sont les plumes. Mais la série a également été influencée, consciemment et inconsciemment, par toute une conception du genre pictural de la vanité et de son leitmotiv memento mori. L’ensemble se présente comme une variation autour de la nature morte en peinture.

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